Graves incendies à Madère

Mise à jour le 22 août 2024Par 2,2 min de lecture

Un grave incendie frappe l’île portugaise de Madère depuis mercredi dernier, ravageant au moins 5000 hectares de végétation en cinq jours et perturbant considérablement le trafic aérien, laissant de nombreux touristes bloqués sur l’île.

Propagation de l’incendie

L’incendie s’est déclaré dans la commune de Ribeira Brava avant de se propager rapidement aux municipalités voisines de Câmara de Lobos et Ponta do Sol, situées sur la côte sud de l’île, à l’ouest de Funchal. Les flammes ont progressé dans des zones escarpées difficiles d’accès, attisées par le vent et la chaleur, menaçant certaines localités. Malgré l’ampleur du sinistre, aucune victime n’est à déplorer, et ni les habitations ni les infrastructures essentielles n’ont été détruites, selon Miguel Albuquerque, président du gouvernement régional.

Impact sur les habitants

Environ 160 résidents ont été contraints d’évacuer leurs domiciles par mesure de précaution, principalement en raison du risque d’inhalation de fumée. Heureusement, ces évacuations n’ont été que temporaires, et les habitants ont pu commencer à regagner leurs foyers dès que la situation s’est améliorée. Malgré l’ampleur de l’incendie, les autorités locales soulignent qu’aucune habitation n’a été consumée par les flammes, préservant ainsi le patrimoine bâti de l’île.

Perturbations pour les touristes

L’aéroport de Madère a été gravement affecté par l’incendie, entraînant l’annulation ou le retard de nombreux vols. Des centaines de touristes se sont retrouvés bloqués sur l’île, certains contraints de dormir à l’aéroport pendant plusieurs jours. Cette situation a provoqué un stress important chez les voyageurs, comme en témoigne un touriste : « On est en plein état de stress ». La paralysie du trafic aérien, causée par le feu, la fumée et le vent, a transformé ce qui devait être des vacances idylliques en une expérience éprouvante pour de nombreux visiteurs.

Efforts de lutte contre le feu

Pour combattre cet incendie dévastateur, près de 200 pompiers ont été mobilisés sur le terrain. Le gouvernement de Lisbonne a renforcé les effectifs en envoyant 76 pompiers et secouristes supplémentaires sur l’île. Face à l’ampleur de la situation, le Portugal a également fait appel à l’Union Européenne pour obtenir des avions bombardiers d’eau. Malgré les difficultés, les efforts ont porté leurs fruits : deux des trois fronts actifs ont été maîtrisés, notamment à Câmara de Lobos où le maire Leonel Silva a déclaré que « la situation est sous contrôle et le feu est pratiquement éteint ».

Dernier bulletin